Notre projet :
La Petite Manchester est une « école-fabrique », une charnière opérant entre l’Éducation et l’Industrie. Elle transmet aux « apprenants » des outils et des techniques de fabrication grâce au plateau technique mis en place au Lycée Louis Armand. Elle déploie trois autres activités (recyclage, production, innovation) pour générer l’employabilité des artisans-designers du monde de demain. L’objectif de La petite Manchester est de les insérer dans le marché de l’emploi et de les accompagner dans l’élaboration de leur projet professionnel.
Nos missions :
- Accueillir différents types d'apprenants pour leur donner accès à des moyens techniques et partager des savoirs.
- Transformer les processus d’apprentissage traditionnels en d’autres expériences pédagogiques innovantes, favoriser la formation tout au long de la vie, développer des savoir-faire, développer l’idée de faire soi-même.
- Expérimenter, prototyper, produire à partir de la valorisation des chutes industrielles textiles du territoire.
- Développer une filière textile inclusive valorisant des matières et des compétences locales.
Genèse du projet
Comment le projet est-il né ? Qui en a eu l’idée ?
L’entreprise Studio FX a confié à Nathalie Methia dans
le cadre de son travail de thèse CIFRE, en 2006, le soin d’organiser
le concours « design tes fringues ». L’objectif était de rapprocher l’école de
l’industrie pour remédier à l’inadéquation des compétences des créatifs et les
besoins des industriels depuis l’essor des technologies d’impression numérique. Ce
fut l’occasion pour l’étudiante chercheur -également pédagogue- de proposer de
faire un état des lieux de la créativité. Ce concours s’est transformé en
travail de recherche scientifique qui s’est échelonné sur 3 années, auprès d’élèves
allant de la maternelle jusqu'à l’université. Chaque classe a collaboré avec un
musée technique et l’entreprise textile. 192 élèves ont été accompagnés
individuellement dans la démarche de création et ont vu leur projet personnel
prototypé au prix de revient du prêt-à-porter. Une restitution des 192 produits
textiles a été organisée au Musée du costume de Haute Alsace en juin 2008. La
vitalité esthétique des productions, l’enthousiasme des uns et des autres, a permis
de conclure que la créativité n’était pas morte, qu’
une relève industrielle créative pouvait être formée mais qu’elle devait
être accompagnée par un dispositif spécifique mêlant expérimentation et pratique des outils
.